3,5 points, c'est trop peu !
Mais vous ne faites rien !
C'est vous qui l'avez fait élire !
Vous avez eu cinq ans pour le faire !
Qu'il commence par faire évoluer le sien !
Quel effet pour Total ?
Et pour Total ?
Vous avez fait n'importe quoi !
Vous aviez cinq ans pour faire autre chose !
Vous allez donc retirer ce projet ?
Et la pauvreté !
Il a raison !
Elle a bon dos !
Et le SMIC ?
C'est vous qui l'avez fait élire !
Ils ne toucheront rien !
Vous n'êtes là que pour défendre bec et ongles un texte qui ne règle rien, qui n'apportera aucun gain de pouvoir d'achat et qui est anti-salaires ! Par la force des choses, ses dispositions n'iront pas non plus dans le sens de la lutte contre le changement climatique, puisque vous refusez même les évaluations écologiques. Vraiment, vous êtes terriblement conservateurs et terriblement conformes à l'image que vous avez donnée pendant les cinq années précédentes !
Ce sont des amendements de repli !
Vous proposez de donner aux salariés ce que vous viendrez reprendre ensuite aux contribuables : au passage, c'est le Trésor public qui devra compenser ce que vous ne prenez pas au trésor privé, c'est-à-dire sur les profits des grandes entreprises.
Parce que vous n'augmentez pas les salaires !
Voilà la vérité !
Nos collègues Bazin et Viry sont capables de mieux que de faire les fonds de tiroir …
C'est moins que l'inflation !
Eh oui, il faut augmenter les salaires !
Je vais abonder dans le sens de notre collègue Sandrine Rousseau. Vous nous avez fait de grandes phases sur les compromis, l'ouverture, le dialogue, les PME, sur le fait qu'il faut accompagner les entreprises et les libérer… Pourtant, alors que depuis plus d'une journée nous vous demandons des augmentations de salaires sonnantes et trébuchantes, votre réponse se limite à une prime que ne toucheront qu'une minorité de salariés, pour des montants extrêmement faibles. Lorsque nous déposons un amendement visant à exclure du dispositif des entreprises qui réalisent 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires, ou lorsque nous demandons simplement qu'en contrepartie ...
Nous voterons également l'amendement de notre collègue Dharréville, qui a le mérite de placer chacun devant ses responsabilités. À travers cette prime et ces exonérations, vous, membres de La République en marche – cela figurait d'ailleurs aussi dans le programme de Mme Le Pen, comme quoi il y avait une convergence entre Macron et Le Pen – avez comme doctrine : « Donne-moi ta montre et je te donnerai l'heure ».
Vous proposez que le peuple finance lui-même ses augmentations de salaires et de pouvoir d'achat, soit par des exonérations de cotisations sur les salaires, soit par des exonérations de cotisations sur les primes. À chaque fois, c'est la même arnaque : les gagnants sont toujours les mêmes, ceux qui ont déjà beaucoup trop, et les perdants ceux qui n'ont pas assez pour vivre.
Le vernis craque. On le comprend à travers la réponse qui nous a été faite, à savoir le refus de tout compromis avec la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale. Hier soir, pendant que nous nous battions pour obtenir des hausses de salaires, Mme Le Pen dormait ! Lorsqu'il est question de la condition des salariés, elle est bien au chaud dans son lit dans le château de Montretout !
Voilà la vérité ! À l'instant, le Rassemblement national se réveille pour voler au secours de La République en marche. Notre collègue voudrait peut-être adhérer à votre groupe ? Il pourrait le faire, puisque vous voterez ensemble, à travers cet article, non pas une prime de pouvoir d'achat ou de partage de la valeur, mais bien une prime anti-salaires et anti-sécurité sociale. Voilà ce que vous vous apprêtez à faire !
Pour notre part, comme nous l'avons fait dans la proposition de loi de la NUPES visant à répondre à l'urgence sociale, nous continuerons à défendre la hausse du SMIC à 1 500 euros, le blocage des prix et la tenue d'une conférence sociale afin d'augmenter tous les salaires – autant de mesures qui changeront vraiment la vie des gens, dont vous ne voulez pas, mais que nous obtiendrons !
Nous sommes en train de parler du partage de la valeur, mais je rappelle que celle-ci est produite par le travailleur, et uniquement par le travailleur ; il n'y a pas d'autre source de valeur que le travail.
Ce dont nous sommes en train de parler, à travers l'intéressement, c'est du partage de la valeur volée aux travailleurs dont le travail n'a pas été rémunéré par un salaire.
La vérité, c'est que, sans travail, il n'y a pas de valeur, et que le profit est la part de la valeur créée par les salariés qui ne leur est pas versée sous forme de salaire. En réclamant qu'on la lui rende, ils ne veulent que leur dû, comme le dit la chanson. Nous présentons des amendements visant à limiter le recours à l'intéressement – vous voyez que nous sommes déjà prêts à discuter de choses que nous combattons – dans les entreprises où il existe des représentants du personnel, amendements que vous allez sans doute repousser encore une fois. Vous ne voulez pas de compromis avec la NUPES, c'est une chose, mais vous ne voulez même pas de compromis ...
Voilà ce que vous voulez faire : casser les cadres collectifs, renvoyer à la discussion individuelle, fragiliser la capacité des salariés à obtenir des droits, une protection, une rémunération, un salaire décent. Voilà pourquoi nous nous opposons à cet article et pourquoi nous voterons pour ces amendements qui visent simplement à défendre le droit à la négociation sociale dans les entreprises.
…en quête d'amendements déposés depuis des années par Les Républicains : actions gratuites, monétisation des RTT qui ferait reculer le droit au repos. Le texte que nous examinons est censé contenir des mesures d'urgence en faveur du pouvoir d'achat ; depuis lundi, nous essayons d'entamer une discussion sur les salaires et la minorité présidentielle nous la refuse. Nous perdons du temps, nous faisons perdre du temps à ceux qui attendent de voir augmenter leur salaire, augmenter le SMIC, non que l'on brandisse des gadgets inutiles à leur pouvoir d'achat !
Vous n'allez pas vous faire livrer des colis à Shanghai, parce que ce n'est pas là que vous habitez. Vous n'allez pas manger votre burger à Saigon, parce que ce n'est pas là que vous habitez.
Le problème des PME, ce sont les frais bancaires…
Ce qui pose problème, c'est la fiscalité…
Vous ne vous en rendez même pas compte !
Rendez l'argent !
Ça vous dérange qu'on vous rappelle votre bilan !
car, à la différence des organisations syndicales, qui se soumettent au vote des salariés pour déterminer leur caractère représentatif, ces organisations ne se soumettent jamais au vote des patrons.
Or nous pensons que ces derniers sont plus enclins à trouver des accords avec les organisations syndicales que le MEDEF, qui préempte leur représentation de façon, selon nous, illégitime.
vous pourriez au moins faire un effort de bonne gestion de l'argent public.
Eh oui !
Excellent !
…de consommer français
Ces amendements visent en quelque sorte à prendre acte de votre échec, échec que vous reconnaissez en nous soumettant l'article 4. De fait, alors que vous prétendez avoir rationalisé le dialogue social et l'organisation des branches professionnelles, le texte que vous nous proposez montre que vos lois n'empêchent pas un très grand nombre de ces branches de présenter des minima inférieurs au SMIC. La moindre des choses serait, au-delà des commentaires, d'en tirer les leçons en agissant. Nous vous proposons, par ces différents amendements, de préciser que la fusion de la branche récalcitrante a lieu lorsque celle-ci maintient ses minima en dessous du SMIC pendant ...
Car je ne connais aucun syndicat et aucun salarié qui refuserait une augmentation des salaires et un relèvement des minima de la branche au niveau du SMIC. Seul le patronat bloque. Du reste, une des pistes que vous pourriez explorer à l'avenir consisterait à vérifier la représentativité des organisations patronales
Manifestement, vous ne voulez pas entendre parler d'augmentations de salaire. Mais si tout le monde a maintenant bien compris que seule la Nouvelle union populaire, écologique et sociale défendait ici la hausse des salaires ,